TROIS LETTRES DONT UNE PLUS SOBRE.

à Saul de Tarse et du vaste monde.

I.

Cela vous casse les pieds à la fin

la poésie qui parle tant de la mort

et souvent à voix de prêtre mal déguisée

que vous n’encaissez guère.

J’entends bien :

vous voulez vivre et jouir de la saveur.

Quant au poète et son crâne

ô Yorrick

sa scie vous devient lassante.

Soyons donc hédonistes, efficaces ; assumons, quoi !

Donc la mort sans rituel, l’homme

sans destin, la vie sans provenance

(traçabilité des poules / anonymat des pères)

la main mise sur tout : le sperme, l’ovocyte,

l’organe du mourant, l’enfant juste conçu…

 


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