Le creusement du temps. Le profond sillon du ru traverse le vallon en de multiples coudes. L’eau ravine perpétuellement ses pans coupés — terre gravée —, la lame brillante ouvre le sol à la lumière ; les gypses, les marnes dessinent les couches successives de ses hauts flancs. Les estampes (à la pointe sèche) s’attachent à exprimer le travail de la nature, le vide, l’entaille de cette coupe — et la relation au regard, au pas, au déplacement du corps au bas des pentes.
« …pour l’heure présente, je continue à chercher l’expression de ces sensations confuses que nous apportons en naissant… » Paul Cézanne, Lettre à Joachim Gasquet.