ET PUISQUE LES ANGES NOUS MANQUENT... »

 

DEUX LETTRES D’ALEXIS DE TOCQUEVILLE
À EUGÈNE STOFFELS.

 

LACTION conduite par Tocqueville dans sa circonscription, entre 1839 et 1852, comme député puis comme conseiller général, laisse d’abord le sentiment d’une déception,

d’un inachèvement. Elle semble très en deçà des ambitions qu’il a toujours avouées pour la vie politique locale, dans laquelle il voyait l’un des contrepoids nécessaires à la centralisation des régimes démocratiques. Qu’a-t-on rêvé, que Tocqueville n’avait pas le moyen d’accomplir ?

À lire la correspondance échangée avec son principal agent à Valognes, avec ses électeurs de la Manche, comme lui propriétaires fonciers et acquittant le cens, on s’étonne en effet qu’il ait tant donné à l’entretien de sa base électorale, sous la forme de ce qu’il nomme lui-même « le commerce des places », au détriment de l’action politique proprement dite.

 

 

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