31 mars 1922-27 septembre 2011.
LA REVUE ITALO-SUISSE BLOC-NOTES préparait, au printemps dernier, un dossier sur Remo Fasani, qu’elle a publié en septembre, quelques jours avant la mort de celui auquel elle rendait hommage. Il m’avait été demandé d’y parler de mon « expérience de traduction des Novénaires», le dernier recueil de Remo Fasani, qu’il n’avait pas publié, quoique sa composition fût antérieure de dix ans. La discordance des temps, ou leur concordance énigmatique, met au jour un livre au moment où son auteur le quitte. Le volume, paru aux éditions qui accompagnent cette revue, m’est, je l’avoue, d’autant plus précieux — parce qu’il est aussi affaire d’amitié et de souvenirs. Fasani avait lu ces pages, comme celles des autres contributeurs de Bloc-notes ; les circonstances bouleversent de simples déroulements. Il faut, au sens propre, réorienter l’esprit et les objets. D’où la reprise de ce texte, qui n’avait pas vocation à se trouver ici. Manière de signifier une reconnaissance et de poursuivre la conversation — ou d’espérer en je ne sais quoi
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