À PROPOS DE LA MÉTHODE DES COURS UNIVERSITAIRES

 

(Traduit de l’italien par Christophe Carraud.)

 

BIGIAVI (Giurisprudenza italiana, 1946, IV, 94) fait, à propos des Istituzioni di diritto civile de Santoro-Passarelli, quelques observations de méthode qui soulèvent une question très importante, celle des cours universitaires.[1] Notre remarquable savant parvient toujours à saisir, sur un sujet particulier, le problème général qui en est le soubassement (ce qui, soit dit entre parenthèses, est spécifiquement la tâche du penseur). Bigiavi demande de la clarté, de l’analyse dans les livres universitaires, et qu’on en finisse avec les systèmes. Ce sont des exigences vraiment essentielles, qu’on ne peut pas ne pas faire siennes. Il vaut la peine de proposer à leur sujet quelques réflexions complémentaires.

 


[1]Titre original : « A proposito del metodo dei corsi universitari », Rivista di diritto processuale, 1947/4, pp. 292-295 ; repris dans Giuseppe Capograssi, Opere, Milano, Giuffrè, 1959, vol. VI, pp. 125-129.