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EN 1963, le Corriere della Sera institua sa page dominicale, le «Corriere letterario», consacrée aux écrivains et aux livres. À la mort du fondateur de cette rubrique, Enrico Emanuelli, Giovanni Grazzini reprit les rênes, et tranforma la rubrique, désormais intitulée « Filo diretto », en un dialogue entre deux écrivains différents chaque semaine. Celui de Gadda et de Parise (qui échangeaient depuis quelques années une correspondance fournie) fut le deuxième de la série, et parut le 8octobre 1967. La rubrique se poursuivit jusqu’au 10 mars 1968.
La rédaction avait donné au titre du dialogue que nous traduisons une forme interrogative. La question se liait ainsi — au moins dans l’esprit des deux protagonistes — à celles que posait une enquête menée l’année précédente dans La Nazione, qui l’avait fait paraître dans un numéro spécial sous le titre Le roman et l’homme d’aujourd’hui. On y retrouvait notamment, à côté des noms de Gadda et de Parise, ceux de Calvino, de Luzi, de Ginzburg, de Moravia ou de Pasolini.
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