Un volume de 96 pages, imprimé par Darantiere à Dijon, sur Fabriano vergé 85 g, couverture en bichromie sur Vergé de Rives 250 g. Le tirage des gravures a été réalisé dans l’atelier de René Tazé à Paris.
La poésie de Pascal Riou s’attache à une entreprise de considération : l’attention aux émotions et aux affects entend ne se séparer à aucun moment de celle que l’on doit à la matière du monde et des événements qui le traversent. En sorte que la puissance de l’énonciation a pour but de manifester et comme d’étreindre la substance du donné, et de qualifier l’expérience du temps qui s’y poursuit.
Sur la terre porte plus avant le mouvement amorcé dans les précédents recueils de l’auteur : alternance entre longs poèmes n’hésitant pas à aborder des dimensions politiques et poèmes brefs plus dévolus à l’intime. L’ensemble se déploie dans une langue où se mêlent force et douceur, en un travail rythmique attentif aux richesses de l’alexandrin et aux variations qu’elles permettent.
Je cherche ce qui demeure,
le moyeu de la route, le lit du fleuve
la paix qui n’est pas du monde.